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Retrouvez le détail de ces 252 millions d'euros de subventions européennes dans le rapport de Greenpeace Europe ainsi que dans le rapport de l'Eurogroup for Animals.
En France, plus d'un milliard d'animaux terrestres sont tués chaque année. La majorité d’entre eux, 8 animaux sur 10, proviennent d’élevages intensifs. Ces animaux sont sélectionnés génétiquement pour leur productivité, élevés à haute densité dans des bâtiments fermés, mutilés pour cohabiter dans ces conditions particulièrement hostiles (coupe de la queue ou du bec). Exemple d'une campagne financée par l’UE : "let's talk about pork" : 6 millions d'euros pour une campagne de promotion de la consommation de porc pour « démystifier » et « montrer les conditions de production dans les élevages, et le respect scrupuleux des plus hauts standards de bien-être animal. » Pour rappel, 95% des cochons sont élevés dans des élevages intensifs. (source : L214)
L’impact environnemental de l’élevage est colossal : cette industrie impacte directement le milieu naturel (eau, forêts, atmosphère). Avec 14.5% des émissions de GES, l'élevage pollue davantage que tous les transports réunis. (source : FAO 2013). L'élevage bovin est le principal moteur de la déforestation en Amazonie (source : Greenpeace). La gestion des déjections animales dans les élevages intensifs provoque l'infiltration (lessivage) des nitrates et des agents pathogènes dans les nappes phréatiques, qui met souvent en péril les réserves d’eau potable (source : FAO 2005).
Selon l'étude Harris Interactive de février 2021 : « près d’un Français sur deux, soit 48% des sondés, disent avoir réduit leur consommation de viande au cours des trois dernières années. Et la tendance devrait se poursuivre, puisque 30% des personnes interrogées ont indiqué vouloir en consommer encore moins dans les trois prochaines années. Parmi les raisons qui poussent aujourd’hui les Français à adopter un régime moins carné, l’institut de sondage mentionne en premier lieu le facteur santé – pour 43% des personnes interrogées -, suivi du bien-être animal (36%), du prix de la viande (33%) et de son impact environnemental (également 33%). » (source : Euractiv / Harris Interactiv)
La surconsommation de viande, en particulier de viande rouge, tend à augmenter le risque de certaines maladies (cancer du côlon, maladies cardio-vasculaires, obésité, diabète de type 2), et plus généralement la mortalité (source : Bernstein P. et al., 2012) L'OMS a officiellement classé la viande rouge parmi les cancérigènes probables chez l'humain et les viandes transformées (charcuteries, nuggets, corned-beef, cordon bleus, etc.) parmi les cancérigènes certains chez l'humain (source : OMS 2015)